Fédération Espérance
Sport, culture, compétition, loisir

L'Espérance

Fondée en 1941 pour le Football puis pour le Cinéma en 1942, l'association Espérance attendra 1964 pour voir la naissance de la 3ème section : le Tennis de table.

L'arrivée de Citroën à Chartres dans les années 60 favorise le développement de la commune, et l'augmentation de la population multiplie les besoins en activités.

A partir de 1971, l'année de la création du Basket-ball, c'est l'explosion pour atteindre 25 sections en 1998.

L'association Espérance est alors gérée par un comité directeur.

C'est en 2000 que l'Espérance devint Fédération et que les sections deviennent associations. Elles ont leurs statuts propres et sont déclarées en préfecture. La Fédération est désormais gérée par un Conseil d'Administration et un bureau.

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La naissance en 1941

«L’Espérance »... le mot claque comme un drapeau. Qui a choisi l’appellation de cette petite société pour une commune moyenne?

Ils étaient trois à la signature des statuts : MM. Antoine Chatel, entrepreneur de travaux, Albert Launay, boulanger, Constant Mérel, employé au Crédit mutuel de Rennes.

C’était le 15 juin 1941. L’arbuste avait deux branches deux équipes de football, dont l’une jouait en réserve. 40 adhérents le 10mars 1942 quand le J.O. officialisa la naissance... 2 300 quand l’Espérance célébra son cinquantenaire en 1991... 2 500 en 1995...

Les deux sections créées pendant la guerre

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Le Football (1941)

À cette époque c’était la guerre. Les équipes de football étaient rares.

La J.A. Bruz et les équipes de Rennes étaient les adversaires les plus proches. Née en 1941, avec la société, la section football, pendant plus de vingt ans, n’a eu que deux équipes seniors une équipe première qui jouait en championnat de 3e division, puis de seconde division, puis en 1 962 en première division, et une équipe réserve jouait en ouverture. L’unique terrain était alors celui de la Croix au Potiers.

En 1965 apparaît une équipe junior. En 1966, les équipes cadets et juniors sont mises en championnat.

En 1969, naissance de la 3e équipe senior dirigée par « Mimile » Gautier. En 1971-l 972, la réserve senior a son championnat et ne suit plus l’équipe première, ce qui complique les problèmes de déplacement. La vie continue et le foot évolue... Après le foot à cinq que prônait I’USEP et mis en place par Rémy Berranger pour la formation des jeunes car ils touchent plus souvent la balle et sont obligés de se déplacer sans arrêt et de « jouer sans ballon », la ligue officialise le foot à sept. Équipes de pupilles, équipes de poussins puis des équipes de débutants occupent les terrains les mercredis et samedis. L’école de foot devient un véritable apprentissage pour nos futurs footballeurs. André Jehannin, Gérard Coumé, Jean-Luc Letort, Bemard Magré, Michel Lucas sont les pionniers de ce qui est devenu une véritable organisation. A l’autre extrémité de la chaîne des âges sont les vétérans joueurs de 35 ans et plus qui n’ont pas envie de débrayer. Ces anciens disputent championnat et coupes et composent deux équipes. Ainsi va le foot... au fil du temps.

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Le Cinéma (1942)

La salle de « L’Espérance », aujourd’hui disparue, allait être construite en 1942 permettant la venue du cinéma, seconde section et première culturelle à voir le jour.

La salle, rue de la Poterie, ne fut pas, à vrai dire, exclusivement réservée au cinéma mais plutôt une salle polyvalente car c’était la seule dans la commune à cette époque. Bien sûr, chaque semaine, s’y déroulaient deux séances de cinéma avec le 16 mm et le plus souvent les films étaient en noir et blanc et les fauteuils et les bancs... en bois.

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Déjà des bénévoles avaient pris en main les destinées du cinéma et il leur a fallu des bras solides. Jugez plutôt : la salle servait également pour les arbres de Noël des écoles, pour le repas des anciens, pour la fête des classes ainsi que pour de nombreux bals et réunions. Pour toutes ces manifestations, il fallait préparer la salle en déménageant les fauteuils et, après, tout remettre en place pour le samedi suivant. La salle a également servi pour des cours de claquettes et d’accordéon, des expositions et pour le théâtre.

La clientèle a toujours été fluctuante. On y a parfois tourné pour 7 à 10 spectateurs, mais il y eut aussi des temps forts, par exemple pour Ben-Hur, où on a « fait » 400 spectateurs. Pour Le jour le plus long, où il a fallu 5 séances avec une salle archicomble, des spectateurs allèrent même chercher des chaises au café le plus proche pour s’installer dans les allées.

Pendant la guerre, la salle fut réquisitionnée par les Allemands, qui en avaient fait un atelier de réparation de moteurs d’avions. Les travaux de cet atelier ébranlèrent les fondations; il fallut reconstruire la salle en 1951

Autre souvenir douloureux : la salle a servi de chapelle ardente lors du ombardement de Bruz le 8 mai 1944. Elle a toutefois eu son heure de gloire en recevant le général de Gaulle, le 10 septembre 1960, venu inaugurer l’usine Citroën de La Janais; à cette occasion il signa le livre d’or de la commune.

Malgré quelques vicissitudes, le cinéma long-temps animé par Henri Congretel puis par Jacky Collinet a été maintenu grâce à l’activité d’une cinquantaine de bénévoles. La disparition de la salle rue de la Poterie, peu confortable il est vrai, et son remplacement par la magnifique réalisation du Centre Culturel ont eu pour heureux résultat une augmentation sensible du nombre de spectateurs, ce qui laisse supposer que le cinéma a encore de beaux jours devant lui.

Après la guerre ...

Après la guerre, l’Espérance organisait des bals dans la salle, des courses cyclistes. Le comité des fêtes n’ayant duré que quelques années, l’Espérance animait la commune autour de son nouveau président Antoine Chatel.

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Le Tennis de Table (1964)

Le tennis de table fut fondé en 1964 par Claude LECELLIER, président jusqu’en 1978. Les rencontres se déroulaient dans… la salle de cinéma. « On jouait entre la scène et les fauteuils », vous diront les anciens, parfois même sur la scène avant de disposer d’une salle spécifique en 1974.

La section s’est agrandie au fil des années et comptait 30 à 40 licenciés sous la présidence de Jean-Claude ALLION de 1978 à 1980, de Fernand ÉMILE de 1980 à 1987 et de Jacques SOULAS depuis 1987 et toujours le président actuel.

Le Basket-ball (1971)

En 1969, Robert CURÉ et Marcel CANNEÇU initiaient les enfants au basket, surtout des filles, dans les cours d’école, rue A. Chatel pour Robert et rue de la Poterie pour Marcel.

Les débuts de cette section eurent lieu sur des panneaux mobiles prêtés par le service départemental de la Jeunesse et des Sports. Les deux initiateurs, après des victoires dans les tournois scolaires, eurent envie de lancer les jeunes joueuses dans le grand bain.

Un vrai terrain fut aménagé. Les équipes devinrent championnes de Bretagne en minimes. Puis les cadets réussirent un remarquable parcours en coupe de France et, comme tout club qui gagne, il s’agrandit très rapidement.


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En 1971, 6 minimes filles et 8 benjamines étaient encadrées par quatre dirigeants. Cinq saisons plus tard, la section comptait 116 basketteurs et basketteuses. Les garçons avaient commencé en 1972 par une équipe minime. L’équipe des seniors masculins a vu le jour l’année suivante.

Depuis, le club a grandi, la section s’est structurée et a vu passer de nombreuse bonnes volonté.

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La Gymnastique Dynamique et Plaisir (1971)

La section prend naissance en 1971 au 10 rue d’Alsace, grâce à Rémy et Marcelle ROUXEL. « Une heure pour oublier le temps qu’il fait, le temps qui passe ».Cette discipline, purement féminine pendant de nombreuses années, passe de 25 licenciés en 1971 à 150 vingt ans plus tard et autour de 300 au début des années 2000.

« Il est dans ma vie de femme bien remplie une halte récréation. La gym, j’y vais ». C’est en 1990 que la section se jette à l’eau en utilisant la piscine, créant ainsi la section « Aquagym ».

L'Athlétisme (1972)

En septembre 1972, les (déjà) fidèles animateurs de l’Espérance, Rémy BERRANGER et Louis PIOU, décident Charles GRANIER à lancer une activité athlétisme et cross-country au sein de l’Espérance.

Les athlètes et organisateurs que sont Charles GRANIER, Yannick LE SECH et Claude LEGEAY arrivent à former un premier groupe qui fera vite parler de lui par de nombreuses victoires en cross et courses sur route grâce aux précieux conseils de Francis KERBIRIOU. Jean-Luc BOT, bientôt épaulé par Thierry LÉPINAY, assurera la suite de l’encadrement technique. La dynamique du groupe s’avère efficace et, dès 1973, c’est la première édition des Foulées Chartraines dans le cadre de la fête communale du 3ème samedi/dimanche de septembre. En cette même année, la section se consolide avec l’intégration du groupe de Bourgbarré animé par Thierry BERNARD et Antoine COLLEU. La section athlétisme de l’Espérance devient ainsi l’Espérance Athlétisme Chartres/Bourgbarré.

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De 1974 à 1985, les qualités des coureurs en relais sur route, courses sur route, sur piste et en cross-country donnent un rayonnement départemental et régional à l’Espérance. Les PARIS, BAFFEL, BOT, COLLÉAUX, BELLESOEUR en ont été les porte-drapeaux.

Pour permettre aux jeunes d’accéder à des niveaux de championnat plus élevés, l’ESSA est née en 1985. Ainsi l’Entente Seiche Semnon Athlétisme représente un effectif de plus de 200 athlètes grâce à l’association de Janzé, Martigné-Ferchaud, Vern-sur-Seiche et Chartres/Bourgbarré.

C’est également la période qui voit se déployer les grandes expéditions vers nos villes sœurs en courant 24h/24, Chartres /Saint-Anthème en 1987 (650 km), Chartres/Newcastle West en 1989 (700 km), Chartres Lwovek en 1993 (2 234 km) et enfin l’ébauche d’un projet Chartres/Sarata, avec plus de 3 000 km.

En 1992, Charles GRANIER, après vingt années de bons services, passe le flambeau de la présidence à Robert LE BOZEC.

L’année 1993 voit la naissance de l’école d’athlétisme. L’accent mis sur la formation permet un encadrement plus étoffé et professionnel.

En 1995, l’ESSA sera dissoute et la section s’associera au Stade Rennais pour plus de rayonnement.

Le Cyclotourisme (1973)

Les amateurs de la petite reine commencèrent à se manifester à Chartres en 1970 sous l’impulsion de Bernard LEGRAND, Pierre GUÉDARD et Joël LÉVEQUE. Le club démarre en 1973.

Les effectifs (une dizaine à l’origine) progresseront rapidement : 15 en 1974, 160 en 1991. A partir de 1980, c’est le club le plus important du département. Il occupe la 3ème place de la Ligue de Bretagne et la 20ème au niveau national.

Les sorties du dimanche matin, empreintes de bonne humeur, forgent à l’ensemble du groupe un esprit de camaraderie assez exceptionnel que beaucoup envient. Les semaines fédérales, auxquelles la section participe depuis 1976, contribuent également à renforcer les liens d’amitié entre les cyclos et les familles.

Chaque année, les cyclos participent à l’ensemble des randonnées et brevets et, depuis 1977, aux grandes épreuves nationales : Mer – Montagne, Paris – Brest – Paris, les Diagonales.

Le vélo détente démarre en 1984 et rassemble une douzaine de féminines le samedi après-midi.

L’école cyclo voit le jour en 1984 sous la houlette de Serge GUILLOU, puis de Bernard RANC et Pierre LE DANFF, depuis 1988.

La section VTT effectue ses premières sorties en 1991.

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À partir de 1974, une formidable évolution

L’année 1974 marque une formidable évolution de l’Espérance, qui voit ses activités se multiplier, mises en place par des gens de bonne volonté et structurées ensuite. Les besoins en installations sont de plus en plus importants. L’Espérance et la municipalité y répondront de leur mieux. C’est à cette époque que les statuts sont revus et adaptés aux nouvelles structures de l’Espérance, qui prend alors sa dimension de Société Omnisports et Loisirs.

Le Handball (1974)

Le premier licencié, Gérard LONG, le fut en mai 1974 et, pour l’anecdote, uniquement dans le but de faire représenter le club à l’assemblée générale de la Ligue de Bretagne.

Le réel démarrage de la section s’effectuera en septembre de la même année, avec une équipe masculine senior composée de quelques joueurs ayant pratiqué le hand au collège et d’une majorité de footballeurs et d’autre part une équipe féminine qui navigua contre vents et marées pendant une dizaine de saisons.

Sous la présidence de Bernard JAUNAY, fondateur de la section, très vite vinrent se joindre des joueurs confirmés des alentours. Deux options différentes se dégagèrent : l’une visant la compétition pure et l’autre le sport loisir.

L’équipe fanion, composée en majorité de joueurs extérieurs à la commune, il fut très tôt engagé une politique de recrutement et de formation de jeunes du cru. Cette action de longue haleine a porté ses fruits : le club de Chartres de Bretagne est depuis longtemps considéré par la Ligue comme un club formateur de jeunes et les équipes cadettes et juniors évoluent très souvent au niveau régional et même au niveau national (32è de challenge de France Falcony).

Le Volley-ball (1974)

Le club de volley-ball chartrain prit naissance un jour de septembre 1974. Présidé par Maurice RIO, il débuta avec 18 adhérents. Au fil des années, le chiffre augmenta pour atteindre son maximum en 1988-1989 avec 48 participants, motivés autant pour le championnat que pour la détente.

Puis, la dissolution du bureau en 1990 entraîne le départ des jeunes volleyeuses. Un nouveau bureau, constitué en 1992, relance le volley tant au niveau compétition que pour la formation des jeunes.

Malheureusement, le nombre de jeunes pratiquants diminue à nouveau dans les années 2000. La pérennité du club n’est plus viable et une Assemblée Générale Extraordinaire présidée par Sébastien DESBOIS valide la dissolution de l’association à effet du 1er octobre 2010.

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Le Judo (1974)

C’est à la fin de 1974 que la section judo est créée sous l’impulsion de Rémy BERRANGER et de Roger FAUJOUR ;

Des contacts sont pris avec la Fédération des M.J.C. (Maison des Jeunes et de la Culture). Les statuts de la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (F.F.J.D.A.) faisait obligation aux clubs d’avoir un professeur diplômé d’État : ce fut J.Y. HIREL, ceinture noire 3è dan, aidé d’Alain HERVÉ, ceinture noire 2è dan, moniteur.

140 m2 de tatamis étaient commandés et livrés début janvier 1975. Les cours commençaient le 14… du même mois.

Au début, la section était accueillie dans la salle polyvalente en compagnie de la gymnastique enfants et de la danse, avec l’inconvénient de « monter » le tapis avant chaque cours. Heureusement, les employés communaux étaient là pour donner un coup de main. A la fin des cours, c’était au tour des adultes d’effectuer le démontage. Les « anciens » s’en souviennent. « Trimballer » 70 tatamis après une heure et demie d’entraînement, c’était souvent galère !

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La première année, 85 judokas se sont inscrits et les jeunes se distinguèrent très vite. La saison suivante (75/76) les effectifs passaient à 132. Il fallait faire un troisième cours. Cette année-là, Chartres a organisé sa première grande compétition : la coupe de fin de saison des M.J.C., avec près de 500 participants venus d’une quinzaine de dojos. Un succès souligné dans la presse : Chartres enlevait 15 médailles.

Devant l’ampleur prise par le judo, la municipalité décidait de construire un vrai dojo. Les premiers cours s’y déroulèrent le 13 mars 1979… à la grande satisfaction de la section adulte dont les effectifs étaient tombés au plus bas (une dizaine de licenciés. Avec 217 m2 de tatamis, Chartres disposait d’une des plus belles salles de la Ligue de Bretagne.

La saison suivante (79/80) marque une étape importante dans l’histoire de la section. Le 1er octobre 79, elle se libère de la tutelle de la Fédération M.J.C. et prend son indépendance. Les cours sont assurés par un nouveau professeur diplômé d’État, ceinture noire 3è dan, enseignant dans le civil » et excellent technicien : Guy MENNEREAU ;

Deux ans plus tard, les effectifs sont remontés à 122… dont 22 adultes et en 1993 la section adultes compte 5 ceintures noires.

Le judo était bien lancé à Chartres ...

Le Hatha-Yoga (1978)

Née en 1978, la section hatha-yoga n’a cessé de s’accroître : 58 adhérents en 1991 et plus de 100 en 1995. Cinq cours par semaine sont alors nécessaires, assurés par Yolande BRÉHIER.

Puis viendra un cours de Yoga-Nidra, qui est les yoga par la pensée. La pensée étant le déclencheur des actes, ce yoga est une recherche de maîtrise de soi, la voie de la réconciliation du corps et du mental avec pour objectif la recherche de l'harmonie et de l'équilibre.

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Le Tennis ( 1980)

Ce sont les cours municipaux de « plein air » réalisés en 1974 qui donnèrent l’idée à quelques personnes intéressées de former un bureau et de créer ainsi une nouvelle section de l’Espérance.

C’était en 1980. Il était jusqu’alors nécessaire d’aller s’inscrire en mairie pour pouvoir utiliser les courts.

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Après une difficile constitution du bureau, la réussite est venue, puisqu’en 1991 la section est forte de 245 inscrits. Depuis 1986, un tournoi « open » annuel, devenu Grand Prix en 1989, voit une participation de 350 personnes.

La construction de la salle couverte spécifique en 1982, une des premières de la région, avec deux courts utilisables en permanence, aura largement contribué au développement de la section.

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